Airbnb et l’impact sur le marché hôtelier mondial


Airbnb a transformé le secteur du tourisme en proposant des hébergements alternatifs aux hôtels traditionnels. Fondée en 2008, la plateforme permet à des particuliers de louer leurs logements à des voyageurs. Cette approche a rapidement séduit, offrant souvent des options moins coûteuses ou plus personnalisées que celles des hôtels. La croissance d’Airbnb a été alimentée par l’augmentation des déplacements touristiques et l’attrait pour des séjours immersifs. En 2023, la société comptait environ six millions d’annonces dans plus de 220 pays. Ce chiffre dépasse largement le nombre d’hôtels disponibles dans le monde.

Les hôtels, historiquement dominants, ont été confrontés à cette concurrence inattendue. Airbnb a perturbé leur modèle économique, notamment en réduisant leur part de marché dans certaines destinations touristiques populaires. Les voyageurs utilisent Airbnb pour des séjours plus longs, souvent avec des groupes ou en famille. Les hôtels, en revanche, continuent d’attirer les voyageurs d’affaires et les séjours de courte durée. La flexibilité offerte par Airbnb a également permis à la plateforme de s’adapter rapidement aux évolutions des préférences des clients. Les options de location varient entre appartements urbains, maisons rurales et logements insolites, répondant à une large gamme de besoins.

Les prix sont un facteur clé. Airbnb propose souvent des tarifs compétitifs, surtout pour des séjours prolongés. Les hôtels, malgré leurs efforts, ont des coûts fixes élevés, comme le personnel et l’entretien. Cependant, Airbnb a aussi soulevé des critiques. Dans certaines villes, les plus beaux hôtels du monde la forte demande pour les locations de courte durée a entraîné une hausse des loyers et une raréfaction des logements disponibles pour les résidents permanents. Les réglementations locales se sont durcies dans plusieurs grandes villes pour limiter ces impacts.

La pandémie de COVID-19 a marqué un tournant. Les restrictions de déplacement ont fortement affecté Airbnb et les hôtels. Airbnb a toutefois réagi rapidement en misant sur les séjours locaux et prolongés. Cela a permis à la plateforme de se redresser plus rapidement que certains acteurs hôteliers. Les hôtels ont dû, de leur côté, renforcer leurs mesures d’hygiène et proposer des offres flexibles pour attirer les clients. Cette période a montré la résilience des deux modèles mais aussi leurs limites face à des crises globales.

Les hôtels restent un choix privilégié pour certains types de voyageurs. Les infrastructures, comme les salles de conférence ou les piscines, attirent des clients spécifiques. Les hôtels de luxe misent sur un service client de haut niveau pour se différencier. Airbnb, de son côté, se concentre sur l’expérience locale et l’authenticité. Cette complémentarité entre les deux modèles reflète des besoins différents chez les voyageurs. Les plateformes d’hébergement collaboratif continuent d’élargir leur offre. Airbnb propose désormais des expériences et des activités locales pour diversifier ses revenus et renforcer sa position.

En 2022, Airbnb a généré environ 8,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Les hôtels, même affectés par la pandémie, ont maintenu des revenus plus élevés dans l’ensemble. Les chaînes hôtelières mondiales, comme Marriott ou Hilton, investissent dans des technologies pour améliorer leur compétitivité. Certaines développent également leurs propres plateformes de location de logements pour capter une part du marché d’Airbnb.

Les deux modèles doivent répondre à des défis communs. La durabilité est devenue un enjeu central dans le tourisme. Airbnb et les hôtels cherchent à réduire leur impact environnemental. Les hôtels, en particulier, investissent dans des bâtiments écologiques et des initiatives de réduction des déchets. Airbnb, de son côté, travaille sur des partenariats pour encourager un tourisme responsable. Cependant, les critiques envers la consommation excessive d’énergie ou la pression sur les ressources locales restent fortes.

Le tourisme post-pandémique s’oriente vers des expériences plus personnalisées. Les voyageurs souhaitent souvent éviter les foules et privilégier des séjours uniques. Airbnb répond bien à cette demande en proposant une grande variété d’hébergements. Les hôtels, néanmoins, innovent pour se différencier, avec des offres sur mesure et une attention accrue au bien-être des clients.

La croissance d’Airbnb dans le secteur du tourisme montre une évolution des attentes des voyageurs. Les hôtels, bien qu’affectés, restent compétitifs grâce à leur expérience et leur capacité d’adaptation. La coexistence des deux modèles offre aux consommateurs une diversité de choix, qui continuera d’évoluer en fonction des tendances globales et des changements économiques.



Un Conflit en Ébullition : Le Jeu de l’Escalade et de la Désescalade entre Israël et le Hezbollah


Il y a quelques jours, le monde a été témoin d’une nouvelle série d’échanges de frappes entre Israël et le Hezbollah, un épisode qui a rapidement été dépeint comme une escalade majeure, peut-être annonciatrice d’une guerre plus vaste au Moyen-Orient. Cependant, comme c’est souvent le cas avec les récits de conflits, les premiers rapports ont ensuite été atténués, à tel point qu’on peut se demander si certains médias n’ont pas tenté de faire oublier ces événements. Ce sentiment est renforcé par le fait que le Financial Times n’a pas mentionné ces attaques sur sa page d’accueil quelques heures seulement après leur survenue, alors que le Wall Street Journal en a fait son sujet principal sous le titre « Israël, Hezbollah signalent une désescalade après des bombardements à l’aube ».

Rappelons qu’Israël et ses alliés, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, attendaient de voir ce que l’Iran et le Hezbollah allaient faire en réponse à l’assassinat de Fuad Shukr, un haut responsable militaire du Hezbollah à Beyrouth, et d’Ismail Haniyeh, le négociateur principal du côté du Hamas, tué à Téhéran alors qu’il assistait à l’inauguration du président Masoud Pezeshkian. La mort de Haniyeh, issu de l’aile politique du Hamas et considéré comme l’une des voix les plus modérées, a été particulièrement significative. Il a été remplacé dans les négociations par Yaha Sinwar, un leader militaire.

Concernant l’Iran, la presse anglo-saxonne a fidèlement répété l’idée que des mots sévères ont intimidé l’Iran et l’ont dissuadé d’agir. Cependant, une lettre ferme de certains États de l’UE exhortant l’Iran à faire preuve de retenue a suscité une réponse acerbe : l’Iran a vivement critiqué cette lettre, accusant les signataires d’ignorer les « crimes et le terrorisme » israéliens. Des commentateurs iraniens, tels que le professeur Sayed Mirandi, soulignent que l’Iran ripostera assurément, mais au moment de son choix.

Bien qu’il soit difficile de savoir exactement ce qui s’est passé lors des attaques mutuelles de dimanche, les récits plus complets indiquent que l’Iran et le Hezbollah cherchent à contrôler l’escalade et à éviter des actions irréfléchies. Leur stratégie semble être une guerre d’usure, visant non seulement à affaiblir les capacités israéliennes et américaines, mais aussi à éroder la volonté d’Israël. L’Axe de la Résistance a étudié Israël sur une longue période et a compris que le pays est préparé pour des conflits courts et dominés par la puissance aérienne. Il n’est donc pas surprenant que même les médias occidentaux rapportent qu’Israël a échoué à infliger des dommages significatifs au Hamas après près de onze mois de combat.

Le coût psychologique est d’autant plus grand que l’idée d’Israël en tant que refuge pour les Juifs est remise en question. Larry Wilkerson, dans une récente interview avec Nima, a souligné que l’Israël et les États-Unis doivent restaurer l’image d’Israël en tant que force la plus redoutable de la région, bien que l’on puisse se demander comment cela pourrait être réalisé. Tuer des femmes et des enfants palestiniens ne contribue guère à cet objectif.

Il est clair que le ministre de la Défense Gallant comprend déjà que la guerre a perdu son objectif. Israël s’enlise de plus en plus dans la boue de Gaza, perdant de plus en plus de soldats sans aucune chance d’atteindre l’objectif principal de la guerre : renverser le Hamas. Le pays se dirige véritablement vers le bord du gouffre. Si la guerre d’usure contre le Hamas et le Hezbollah se poursuit, Israël s’effondrera en moins d’un an.

Les attaques terroristes s’intensifient en Cisjordanie et à l’intérieur du pays, l’armée de réserve se démobilise progressivement à la suite des mobilisations récurrentes de soldats combattants, et l’économie s’effondre. Israël est également devenu un État paria, suscitant des boycotts économiques et un embargo sur les livraisons d’armes. De plus, la résilience sociale du pays s’effrite, alors que la haine croissante entre les différentes factions de la nation menace d’embraser le pays et de le détruire de l’intérieur.

Sinwar et le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, comprennent bien la situation désespérée d’Israël. Ce qu’Israël aurait pu obtenir plus tôt avec un accord de trêve et de libération des otages est devenu impossible en raison des nouvelles conditions introduites par Netanyahu dans la proposition d’accord.

À la lumière de la nouvelle situation, une menace d’attaque de l’Iran et du Hezbollah en réponse aux assassinats des deux hauts responsables se matérialise dans la région. Le recours aux assassinats est une étape susceptible d’enflammer tout le Moyen-Orient, décidée par les trois pyromanes, Netanyahu, Gallant et le chef d’état-major Halevi, sans penser aux conséquences de leurs décisions irresponsables.

Les Israéliens attendent donc anxieusement la réaction de l’Axe de la Résistance. Cette anxiété est palpable, comme le confirme l’article du Wall Street Journal mentionné plus tôt, qui garde les détails des frappes pour la fin. Il reste à voir si cette escalade se poursuivra ou si les deux parties se contenteront d’échanges de coups sporadiques. Quoi qu’il en soit, le risque d’une guerre plus large est toujours présent.



Évaluer la stabilité en vol


La voltige aérienne, c’est-à-dire les manœuvres de montée en flèche impliquant des attitudes d’avion qui ne sont pas utilisées dans les vols normaux, est un aspect essentiel et fascinant des essais aéronautiques. Tester les avions jusqu’à leurs limites par des boucles, des mouvements et d’autres manœuvres de haute résistance ne sert pas seulement à divertir, mais joue également un rôle vital dans l’amélioration de la sécurité, des performances globales et de la durabilité des avions. Cet essai explore l’importance de ces protocoles de contrôle rigoureux et décrit comment la voltige aérienne contribue à notre compréhension des capacités et des limites des aéronefs.

Les essais acrobatiques sont importants pour déterminer la fiabilité structurelle et l’enveloppe de voyage d’un avion. En soumettant les avions à des conditions intenses, les techniciens peuvent mieux comprendre comment ils se comportent sous la contrainte et identifier les points de défaillance potentiels dans une atmosphère contrôlée. Ce type d’essais est crucial non seulement pour les avions militaires, qui sont souvent confrontés à des conditions imprévues, mais aussi pour les avions commerciaux, afin de garantir la sécurité des passagers dans des situations extrêmes.

Le looping est peut-être la plus emblématique des manœuvres de voltige, qui consiste pour l’avion à effectuer un virage complet de 360 degrés dans le plan supérieur et inférieur. Les essais de looping permettent aux techniciens d’évaluer les contraintes exercées sur les ailes et le fuselage d’un avion, qui subit à la fois des forces gravitationnelles positives et négatives. Les déplacements consistent à faire tourner un avion le long de son axe longitudinal. Cette manœuvre permet de tester l’intégrité architecturale latérale et l’efficacité des surfaces de contrôle dans des conditions de mouvement rapide. Elle peut également aider à évaluer la force symétrique de l’avion, car toute faiblesse architecturale peut entraîner des taux de roulis inégaux.

Un hammerhead, également connu sous le nom de virage de décrochage, consiste à monter et descendre jusqu’à ce que l’avion perde son énergie vers l’avant, puis à pivoter de 180 degrés autour de son axe de lacet et à redescendre à la verticale. Cette manœuvre est extrêmement utile pour tester la fiabilité du moteur en cas d’interruption de l’écoulement de l’air et la capacité de l’empennage à contrôler le mouvement de lacet dans des conditions intenses. Cette manœuvre moins courante mais tout aussi importante consiste à faire glisser l’avion vers l’arrière, la queue en premier, après avoir décroché et avant de reprendre le vol normal. Les glissades de la queue sont particulièrement efficaces pour tester la capacité des gouvernes à se réengager et à stabiliser l’avion après une perte de vitesse extrême.

Les essais de voltige permettent d’identifier et d’atténuer les problèmes potentiels de conception et d’exploitation des aéronefs juste avant leur déploiement commercial. En découvrant le comportement des avions dans des situations difficiles, les ingénieurs peuvent concevoir des systèmes qui maintiennent la stabilité et la gestion, ce qui améliore considérablement la sécurité dans les situations d’urgence. Les essais acrobatiques continus permettent d’affiner la conception et le style de l’aéronef afin d’en améliorer les performances et la robustesse. Les ingénieurs découvrent les limites des matériaux et l’aérodynamique, ce qui peut conduire à des améliorations dans la fabrication des avions, y compris l’utilisation de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies.

Les essais de voltige présentent également des avantages directs pour la formation des aviateurs. Les aviateurs formés à la récupération après des manœuvres extrêmes peuvent gérer un plus large éventail de situations de crise en vol, ce qui contribue directement à la sécurité globale des vols. Malgré ces avantages, les essais acrobatiques posent plusieurs problèmes. Les risques encourus par les pilotes et le personnel chargé des essais sont considérables, compte tenu de la nature des manœuvres. En outre, ces essais nécessitent des équipements hautement spécialisés et du personnel qualifié, ce qui entraîne des coûts plus élevés. En outre, les contraintes exercées sur les aéronefs lors de manœuvres sévères et répétées peuvent conduire à une détérioration plus rapide, ce qui augmente les calendriers et les dépenses d’entretien.

Les progrès de la technologie moderne de simulation pourraient à l’avenir réduire la nécessité de procéder à des évaluations physiques réelles de la voltige aérienne. Les simulateurs haute-fidélité peuvent reproduire les tensions physiques et les conditions d’élasticité rencontrées au cours d’un voyage aérien, ce qui permet de réaliser des essais plus sûrs et moins coûteux. Toutefois, il est peu probable que les essais en conditions réelles soient complètement modifiés en raison de la complexité des flux et des conditions d’air sur la planète.

Le contrôle des avions jusqu’à leurs limites au moyen de manœuvres acrobatiques est une formation vitale dans l’industrie aérospatiale. Elle permet de s’assurer que les avions sont capables et dignes de confiance dans les conditions les plus extrêmes, améliorant ainsi leur sécurité et leurs performances. Bien qu’exigeants et coûteux, les avantages de ces essais sont inestimables et contribuent non seulement à la conception et à la sécurité des avions, mais aussi à la formation et à la préparation des pilotes. Au fur et à mesure que la technologie progresse, l’incorporation de simulations améliorera, mais ne remplacera pas entièrement, la nécessité d’effectuer des essais de voltige en conditions réelles, tout en conservant sa fonction de fondement du développement des avions et des pratiques en matière de sécurité.



La Classe Moyenne Mobile Vers le Bas : Les Défis Actuels


La classe moyenne a longtemps été considérée comme le pilier de la société et le moteur de l’économie. Cependant, au fil des décennies, de nombreux pays ont observé une tendance alarmante : la classe moyenne, autrefois mobile vers le haut, semble maintenant glisser vers le bas de l’échelle économique. Dans cet essai, nous explorerons les défis actuels auxquels est confrontée la classe moyenne en matière de mobilité économique descendante, en examinant les facteurs économiques, sociaux et politiques qui contribuent à cette tendance inquiétante.

I. Les Pressions Économiques

La première cause de la mobilité descendante de la classe moyenne réside dans les pressions économiques croissantes. Les coûts de la vie, notamment le logement, l’éducation et les soins de santé, ont augmenté de manière significative dans de nombreuses régions, tandis que les salaires stagnent ou augmentent à un rythme beaucoup plus lent. Cela signifie que de plus en plus de familles de la classe moyenne luttent pour joindre les deux bouts.

Les dettes étudiantes sont un exemple frappant de cette pression économique. De nombreuses personnes de la classe moyenne empruntent pour financer leur éducation, mais les remboursements peuvent devenir écrasants et entraver leur capacité à épargner, à investir ou à progresser sur le plan financier.

II. La Précarité de l’Emploi

La précarité de l’emploi est un autre facteur contribuant à la mobilité descendante de la classe moyenne. De plus en plus d’emplois sont devenus temporaires, à temps partiel ou contractuels, ce qui signifie que les travailleurs n’ont pas la sécurité de l’emploi ni les avantages sociaux associés aux emplois à temps plein et à long terme. Cette instabilité de l’emploi rend difficile la planification financière à long terme et peut entraîner une perte de revenu substantielle.

De plus, l’automatisation et la robotisation de certaines industries menacent de supprimer des emplois traditionnellement occupés par la classe moyenne, créant ainsi une nouvelle vague d’incertitude pour les travailleurs.

III. Les Inégalités Croissantes

Les inégalités croissantes sont un élément majeur de la mobilité descendante de la classe moyenne. Les écarts de revenus entre les plus riches et les plus pauvres continuent de se creuser, ce qui signifie que la classe moyenne a moins d’opportunités d’accéder à la richesse et au succès économique. Les avantages fiscaux et les lois favorables aux entreprises ont également contribué à ces inégalités.

De plus, l’accès inégal à l’éducation et aux opportunités crée un fossé économique de plus en plus large entre ceux qui ont des ressources et ceux qui n’en ont pas. Cela rend plus difficile la montée de la classe moyenne.

IV. La Démobilisation Sociale et Politique

La démobilisation sociale et politique est un autre facteur qui contribue à la mobilité descendante de la classe moyenne. Certains citoyens de la classe moyenne peuvent devenir apathiques envers le système politique, estimant que leurs voix ne sont pas entendues ou que les élites gouvernent en faveur des intérêts de l’élite. Cette désillusion politique peut empêcher la classe moyenne de plaider en faveur de politiques qui pourraient améliorer sa situation économique.

De plus, la polarisation politique peut renforcer la division entre les membres de la classe moyenne, les empêchant de s’unir pour défendre leurs intérêts.

V. Les Solutions Possibles

Pour inverser la tendance de la mobilité descendante de la classe moyenne, il est impératif de mettre en place des politiques qui renforcent la sécurité économique, réduisent les inégalités et favorisent l’accès à l’éducation et à l’emploi. Des mesures telles que la réforme fiscale, l’investissement dans l’éducation et la protection des droits des travailleurs sont essentielles.

De plus, il est important d’encourager la participation politique et la mobilisation sociale au sein de la classe moyenne. En s’engageant activement dans le système politique et en exerçant leur influence, les membres de la classe moyenne peuvent contribuer à façonner des politiques qui répondent à leurs besoins.

Conclusion

La mobilité descendante de la classe moyenne est un problème complexe et multifactoriel qui touche de nombreux pays à travers le monde. Les pressions économiques, la précarité de l’emploi, les inégalités croissantes et la démobilisation sociale et politique contribuent à cette tendance inquiétante. Pour renverser cette tendance, il est essentiel de mettre en place des politiques qui favorisent la sécurité économique, réduisent les inégalités et encouragent la participation citoyenne. La classe moyenne, qui a longtemps été le socle de la société, mérite des efforts concertés pour préserver sa mobilité ascendante et maintenir sa vitalité économique et sociale.



le voyage sans fin: sur la route de l’ailleurs


Dans un monde saturé de destinations, il existe une joie unique à voyager sur une autoroute qui ne mène nulle part. Ce concept, apparemment paradoxal, est une invitation enchanteresse à la flexibilité et à l’introspection, un détour des sentiers battus de la vie. La route qui ne mène nulle part n’est pas seulement un tronçon d’asphalte ; c’est un voyage vers l’inconnu, une toile pour l’imagination et une porte d’entrée pour découvrir l’émerveillement de l’absence de but.

L’aspect le plus étonnant de la conduite d’une voiture sur une route menant nulle part est sans aucun doute la libération des objectifs. Dans nos vies axées sur les objectifs, chaque mouvement, chaque voyage a un but, une destination. Mais ici, le cliché selon lequel le voyage a plus de valeur que le lieu trouve son concept le plus vrai. Cette autoroute n’exige pas de raison, ni même d’objectif. Elle nous permet d’apparaître dans l’instant, de nous libérer des contraintes des horaires et des itinéraires. Chaque virage est une occasion de spontanéité, chaque kilomètre une chance d’être présent.

Lorsque vous conduisez, le paysage se déploie comme un tissu de possibilités illimitées. La route vers nulle part serpente souvent à partir des itinéraires les plus pittoresques, à l’abri de l’agitation des lieux fréquentés par les voyageurs. Dans cet article, la nature existe sous sa forme la plus naturelle : sommets montagneux majestueux, prairies étendues, forêts denses ou déserts arides. Les couchers de soleil ont tendance à être plus vifs et l’air semble plus frais. Il ne s’agit pas seulement d’une rue, mais d’une place aux premières loges pour assister à une symphonie de la nature. Chaque voyage offre un nouveau spectacle, une nouvelle saison, un nouveau moment de la journée, les plus gros SUV de luxe ce qui en fait une expérience qui ne pourra jamais être reproduite à l’identique.

Dans la solitude et le silence du trajet, l’introspection se fait de manière naturelle. Cette rue devient un conduit pour nos sentiments, un espace où l’esprit peut errer aussi librement que les roues en dessous. C’est l’occasion de réfléchir, de se poser les innombrables questions de la vie, ou peut-être de se débarrasser de toute idée et de se prélasser dans la tranquillité du néant. La route qui mène nulle part nous permet de nous déconnecter, de nous éloigner des bruits et de l’agitation de la vie quotidienne et d’interagir avec notre moi intérieur.

Il y a une excitation naturelle à ne pas savoir où l’on se trouve. La route vers nulle part est destinée à ceux qui trouvent du plaisir dans l’exploration, qui se réjouissent de l’inattendu. Elle peut mener à une chute d’eau cachée, à une ruine ancienne, à une communauté pittoresque ou simplement à d’autres rues. Chaque virage est entouré d’une énigme, chaque distance d’une histoire à venir. C’est ce plaisir qui rend le voyage exaltant, une aventure sans fin où l’inconnu est la principale attraction.

Conduire une voiture sur un chemin qui ne mène nulle part peut être une expérience profondément solitaire, mais cela peut aussi être un voyage en compagnie. Seul, il offre une échappée paisible, un sanctuaire où l’on peut se retrouver avec ses sentiments. Avec des amis, il se transforme en une aventure discutée, une expérience de rapprochement. Les interactions se déroulent librement lorsque la planète extérieure est vraiment un flou de beauté, et que les silences partagés sont confortables et significatifs. La rue devient un lieu où l’on renforce les liens, où l’on se remémore des souvenirs et où l’on rit.

Ce voyage est une douce invitation à l’impermanence de la vie. Tout comme la route, nos vies sont en mouvement continu, souvent sans destination précise. Nous apprenons à apprécier le moment présent, à savoir que l’avantage de la vie réside dans sa nature éphémère – chaque voyage a une fin, chaque route doit tourner. Cette prise de conscience n’affaiblit pas l’esprit ; au contraire, elle insuffle un sentiment de gratitude pour le moment présent, pour le voyage que nous entreprenons, quel qu’en soit l’aboutissement.

Pour votre esprit créatif, la route qui ne mène nulle part est une muse. Les artistes, les écrivains indépendants, les musiciens et les penseurs trouvent depuis longtemps leur inspiration dans la solitude et la douceur des voyages sans but. Les panoramas changeants, le rythme de la rue, la solitude, tout cela joue un rôle dans un mode de pensée où la créativité s’épanouit. Les idées semblent couler aussi librement que les kilomètres défilent, sans s’encombrer des contraintes de la destination finale.

À bien des égards, la direction vers nulle part est en fait une métaphore de la vie elle-même. Elle nous rappelle que tous les voyages n’ont pas de point d’arrivée défini. Elle nous apprend à nous réjouir de l’imprévu, à embrasser le voyage sans nous fixer sur la destination. Il nous montre l’importance de résider dans le présent et de trouver la beauté dans les moments éphémères.

Voyager sur une route qui ne mène nulle part n’a rien à voir avec le voyage physique proprement dit. Il s’agit de découvrir les joies de l’imprévisible, la paix de la solitude et le plaisir de l’exploration. C’est un témoignage du fait que parfois, les expériences les plus efficaces proviennent des endroits les plus inattendus.



Les motifs les plus méchants des méchants


Les économistes sont des militants actifs contre le concept de la masse de travail, c’est-à-dire l’idée populaire que le nombre total d’emplois ou d’heures de travail est fixe (Walker, 2007). »
La citation est la première ligne d’un article de 2017 de Tito Boeri et al. Cela me donne confiance qu’au moins une partie du temps, mon message passe.
L’image ci-dessous provient d’un rapport de 2018 publié par le Roosevelt Institute. Cela me dit qu’il y a encore énormément de travail à faire pour enseigner aux gens les tromperies idéologiques du prétendu sophisme du forfait.
Parfois, au cours des 20 dernières années environ – peu importe combien de temps précisément – je me suis senti comme le capitaine Ahab à la poursuite de la baleine alors que je luttais contre le prétendu sophisme de la masse du travail. » Ayant enfin dimensionné la bête, je suis convaincu que la prétention fallacieuse n’est guère plus qu’un masque en carton « derrière lequel, quelque chose d’inconnu mais toujours de raisonnement met en avant les moulures de ses caractéristiques ». Cette chose jusqu’alors inconnue est une théodicée, ou, peut-être serait-il plus exact de l’appeler théodice en reconnaissance de sa trahison.
Une théodicée est une tentative de réconcilier la bonté et la justice de Dieu avec l’existence du mal », a expliqué Jonathan Cook dans Inscrutable Malice: Theodicy, Eschatology, and the Biblical Sources of Moby-Dick. Dans le cas de la prétention fallacieuse, ce ne sont pas la bonté et la justice de Dieu en soi qui sont en jeu, mais la rationalité et la bénignité du système capitaliste, la main invisible »qui pousse soi-disant des actions étroitement intéressées pour promouvoir la bien général de la société et la tendance à l’équilibre par laquelle les prix et les quantités de commerce trouvent leur propre niveau. »
Le grand mérite du système capitaliste, a-t-on dit, est qu’il réussit à utiliser les motifs les plus méchants des méchants pour le bénéfice ultime de la société. » Chercher à intervenir sans motif dans une telle invention divinement ordonnée, c’est donc faire preuve d’une absence de foi déplaisante. La remarque sarcastique d’Austin Robinson, citée ci-dessus, est généralement mutilée et mal attribuée à John Maynard Keynes, qui, bien sûr, a en effet commenté (à moitié en plaisantant?) Sur la nécessité de prétendre à nous-mêmes et à tout le monde que la foire est une faute et la faute est juste; car une faute est utile et juste n’est pas « et qui considérait la fabrication d’argent avare comme un canal relativement inoffensif » pour des penchants humains dangereux « qui pourraient autrement trouver leur débouché dans la cruauté, la poursuite imprudente du pouvoir et de l’autorité personnels » – comme si les deux les activités étaient mutuellement exclusives plutôt que complémentaires. Mais nous n’avons même pas encore atteint ce paradoxe allitératif de la pauvreté au milieu de l’abondance ».
L’hypothèse présumée – quoique non étayée – de l’hypothèse d’une masse de travail d’une quantité fixe de travail à faire « reformule un aliment de base de l’économie politique classique du 19e siècle, la certaine quantité de travail à faire » déterminée par le nombre de travailleurs qui pourraient être mis en mouvement de manière rentable par un capital précédemment accumulé composé de biens de subsistance – un fonds de salaires.  » Qui a ou n’a pas dit une certaine quantité de travail « ou une quantité fixe de travail » est la principale preuve pour ou contre la prétention fallacieuse et, par conséquent, la réclamation théodicée.
La certaine quantité de travail »se trouve également être symptomatique de l’adaptation de la théodicée religieuse à la théodicée laïque. Les économistes politiques classiques n’ont pas inventé un univers statique. Ils l’ont hérité de la même illumination de la loi naturelle de l’ancienne Grande Chaîne d’Etre que leur optimisme panglossien. La proposition de Montaigne selon laquelle le gain d’un homme est la perte d’un autre « , et la notion de Machiavel d’une quantité fixe de bonheur » dans le monde à un moment donné sont des spécimens notables, tout comme l’observation de Francis Bacon selon laquelle l’augmentation de toute succession doit être sur l’étranger (pour ce qui est quelque part obtenu, quelque part perdu)… »
Initialement manifeste et sans vergogne dans la doctrine des fonds salariaux de l’économie politique vulgaire du 19e siècle, la prémisse statique a dû passer incognito dans l’économie universitaire moderne, masquée par des hypothèses simplificatrices, des conventions méthodologiques, ceteris paribus, des métaphores mortes, des analogies non examinées et des rames de mathématiques. .  » Contrairement à la théodicée proprement dite, la dispensation de l’économie politique n’a pas pour but de rendre la souffrance supportable pour les malades, mais seulement de céder, trop lascivement, à une tentation dont le rôle en tant que composante de la conscience de soi de l’humanité européenne »ne doit jamais être sous-estimé.
Les erreurs d’attribution sont monnaie courante. Souvent, c’est simplement l’assignation d’un dicton à une célébrité historique parce que, qui a déjà entendu parler d’Austin Robinson? » Mark Twain, Abe Lincoln, Gandhi, Staline et Winston Churchill auraient dit beaucoup de choses qu’ils n’avaient jamais dites.
Parfois, cependant, l’intention est de mettre des mots incriminants dans la bouche d’un croque-mitaine ou de faire naître une opinion obscure en l’attribuant à un personnage illustre. Dans le cas du sophisme du forfait, la fausse attribution d’une croyance fallacieuse aux travailleurs ou aux syndicalistes naïfs sur le plan économique est un désaveu et une projection des propres convictions des économistes non reconnues – éventuellement subliminales – sur la rationalité et la bienveillance inhérentes de la divinité marchande qui enrôle astucieusement les motifs les plus méchants des gens méchants pour le bénéfice ultime de la société, sauf, bien sûr, pour ce résidu obligatoire de «la pauvreté au milieu de l’abondance».
Les tentations de la théodicée sont redoutables. Marx n’était pas non plus exempté, avec sa projection dialectique d’un prolétariat révolutionnaire, forgé dans l’abjection et la lutte des classes. Même la vérité, comme Ernest Tuveson l’a fait remarquer dans une critique de The Confidence Man de Melville, n’est pas une garantie de bonheur ou de liberté. Mais ce que nous pouvons faire est d’exposer et de répudier les satisfactions faciles de la pseudo-théodicée économique que nous connaissons et de réévaluer ces perspectives que l’orthodoxie écono-théodicienne a condamnées ou écartées.
Pour récapituler: dans le manuscrit, Une certaine quantité de travail à faire, je développe les thèses suivantes:
La prétention fallacieuse au forfait n’est pas un argument de fond mais un argument performatif qui désavoue et projette la prémisse fondatrice non reconnue et maintenant illicite de l’engagement fondamental des économistes – parfois fervent, parfois réticent – à la rationalité intrinsèque et à la bienveillance (ou au moins, efficacité ») de la propriété privée et des échanges commerciaux.
Cet engagement central a émergé, ainsi que le scénario qui l’accompagne, dans la pensée politique du droit naturel moderne à partir du même moule que la théodicée rationnelle avec laquelle il partageait à la fois son optimisme et la prémisse fondatrice d’un univers statique dans lequel il y avait une quantité fixe de bonheur. un moment donné (Machiavel) et le profit d’un homme était la perte d’un autre (Montaigne).
Les mécanismes métaphysiques «produisant prétendument des bénéfices publics à partir des vices privés, la main invisible qui conduit les gens à contribuer au bien public bien qu’ils n’aient que leur propre intérêt à cœur, le processus par lequel le volume des échanges et les prix trouvent leur propre niveau» – en somme, l’hypothèse d’équilibre, sont des déductions du principe de conservation à somme nulle »d’un système fermé.
Les défauts et les pièges de la théodicée rationnelle ont été analysés, critiqués et satirisés par des philosophes de Voltaire et Kant à Sartre et Levinas, ces deux derniers spécifiquement dans le contexte des atrocités industriellement augmentées du 20e siècle. L’importante dette de la pensée économique envers la théodicée a également été discutée par Joseph Vogl, John Milbank et d’autres. Ma contribution originale est de retracer le processus de désaveu et de projection qui a à la fois isolé l’économie de l’examen de sa fidélité hypocrite à une prémisse bruyamment désavouée et contrecarré les efforts pour établir des alternatives à un statu quo moribond sur le plan éthique et en faillite.
Maurice Dobb et Robert Hoxie sont deux économistes qui ont défendu les positions que les économistes traditionnels ont tourné en dérision. La théorie de huit heures d’Ira Steward a été dénigrée par les orthodoxes. Bien que la théorie de Sydney J. Chapman sur les heures de travail ait été à une époque considérée comme canonique, elle a également été remplacée sans ménagement par une vision plus conforme à la modélisation mathématique de la macroéconomie du milieu du XXe siècle.
En m’appuyant sur les idées de ces auteurs – et de Marx, qui a explicitement rejeté le soi-disant fonds du travail de l’économie politique vulgaire »- j’ai proposé la perspective de la force de travail en tant que ressource commune. Dans cette perspective, dans les derniers chapitres, j’analyse la durée des heures de travail qui pénalisent »les travailleurs qui y sont soumis et comment la réduction progressive des heures de travail peut être utilisée comme politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre et donc de lutte contre le changement climatique.
Selon James McCleary en 1912, il y avait une erreur souvent répétée »derrière les déclarations des dirigeants syndicaux faites à la commission du Congrès sur le travail, sur laquelle il siégeait. Il était rarement, sinon jamais, mis en mots, mais c’était la prémisse principale non dite de nombreuses tentatives de syllogisme, la base non déclarée de nombreux appels. » Un demi-siècle plus tard, le directeur de l’industrie sidérurgique William Caples a déclaré que l’erreur alléguée était l’une des croyances syndicales les plus tenaces et généralement les moins articulées… »
J’ai fait des recherches sur le sophisme du forfait et de ses substituts, et je serais d’accord avec McCleary et Caples sur le manque d’articulation d’une croyance qui est vraisemblablement si répandue. Je me demande si tu peux m’aider ici? Pouvez-vous citer des déclarations de partisans du partage du travail, par exemple, qui démontrent clairement une croyance en une quantité fixe de travail »? Et, non, cela n’inclurait pas de déclarations prônant une certaine politique que vous en déduisez implique »une telle croyance.
Dans Une certaine quantité de travail à faire », je cite une demi-douzaine d’exemples d’économistes politiques orthodoxes énonçant précisément cette phrase ou une approximation proche de celle-ci comme prémisse empirique – et non hypothétique. Pouvez-vous en trouver un du côté du travail?
Je viens de télécharger votre article et je dois le parcourir. Je pense que c’est l’utilisation du terme erreur »qui semble rendre cela plus confus. Ai-je raison de dire que votre proposition est que l’erreur du forfaitaire est elle-même fallacieuse en ce qu’elle est fausse? En d’autres termes, il y a une masse de travail »?
Bien qu’en relisant, j’ai l’impression que c’est plus nuancé. Que personne ne prétend réellement qu’il y a une masse de travail »mais que d’autres utilisent cet argument supposé comme un homme de paille pour attaquer ceux qui appellent à une réglementation des conditions de travail.
Je suppose que la question est alors quelle est la bonne analyse économique de la réglementation du travail? Il me semble évident qu’il y en a qui donnent »en termes d’offre de travail, car si quelqu’un m’offrait assez d’argent, je serais prêt à augmenter mes heures de travail, donc il n’y a vraiment pas d’offre fixe». À l’inverse, une main-d’œuvre moins chère signifiera probablement que je pourrais embaucher plus de main-d’œuvre pour faire un travail (deux massothérapeutes au lieu d’un!). Mais ce n’est qu’un moment statique. Si des robots à bas prix étaient disponibles pour effectuer certains travaux, il semble ridicule de conclure que cela ne créerait pas de chômage immédiat et ne perturberait pas les flux de trésorerie. Les travailleurs gagnent moins d’argent, ils dépensent moins d’argent et toutes les entreprises qui dépendent de ces travailleurs reçoivent moins d’argent.
Je vois l’argument selon lequel «il y aura inévitablement» de nouveaux emplois pour ces travailleurs. Ils deviennent des marcheurs de caniche et des massothérapeutes pour les quelques riches qui possèdent les robots, je suppose. Cependant, en dehors de la magie », je ne sais pas exactement comment cette transformation se déroule. Ne pas mélanger les métaphores mais c’est comme un arrêt du moteur puis un redémarrage. Le processus qui se produit pendant que le moteur est en cours d’exécution est différent du processus requis pour le démarrer en première instance.



L’efficacité des avions de chasse et la technologie furtive


La technologie furtive a révolutionné la conception et l’efficacité des avions de combat depuis ses débuts. La capacité de fonctionner sans être détecté a permis aux avions de chasse d’échapper aux solutions radar de l’adversaire, d’effectuer des missions de surveillance et de frapper des objectifs avec une précision et une exactitude accrues. Ce document explore l’effet de la technologie furtive sur la conception et l’efficacité des avions de chasse, y compris les principes de la technologie moderne furtive, son développement traditionnel, ainsi que les implications de la furtivité sur le combat aérien moderne.

La technologie furtive repose sur le principe de la réduction de la signature radar d’un aéronef, ou « section transversale radar » (RCS). La SER est une mesure de la détectabilité d’un objet physique par le radar, et elle est influencée par la taille, l’état et les fournitures de l’objet. Pour réduire la RCS d’un avion de chasse, les concepteurs emploient plusieurs méthodes, notamment en façonnant l’avion de manière à dévier les ondes radar loin du récepteur radar, en utilisant des composants absorbant les ondes radar pour réduire les réflexions, et en réduisant l’utilisation d’arêtes vives et d’éléments saillants susceptibles de refléter les ondes radar.

La technologie furtive a été mise au point dans les années 70 et 80 par les États-Unis pendant la guerre froide. Le tout premier avion furtif opérationnel a été le F-117 Nighthawk, qui est entré en service en 1983. Le F-117 utilisait un mélange de matériaux de mise en forme et d’absorption radar pour réduire sa RCS, ce qui le rendait difficile à repérer pour les solutions radar ennemies. Le succès du F-117 a entraîné le développement d’autres avions furtifs, tels que le bombardier B-2 Spirit et l’avion de chasse F-22 Raptor.

L’intégration des technologies furtives dans le style des avions de chasse a eu un impact considérable sur l’ensemble de la conception de ces aéronefs. Les avions furtifs ont des formes distinctives, avec des surfaces lisses, des bords circulaires et des aspects mélangés conçus pour détourner les ondes radar du récepteur radar. L’utilisation de matériaux absorbant les ondes radar influe également sur le poids et la structure de l’aéronef, ce qui nécessite de nouveaux composants et de nouvelles techniques de développement.

L’un des nombreux avantages de la technologie furtive est la capacité d’échapper aux systèmes radar de l’ennemi, ce qui permet aux avions de chasse d’opérer sans être découverts et de mener des opérations surprises. Cela a modifié la nature de la bataille aérienne, les avions furtifs étant capables de frapper des objectifs profondément associés aux collections ennemies avec une précision et une exactitude accrues et un risque d’interception réduit.

Une autre influence de la technologie furtive sur la conception des avions de combat sera l’exposition accrue des capacités de combat électronique. Les avions furtifs dépendent fortement des contre-mesures électroniques pour brouiller les systèmes radar de l’ennemi et perturber les communications. Cela nécessite des capteurs avancés, des équipements de télécommunications et des systèmes de guerre électronique qui sont intégrés dans la conception et le style de l’avion.

L’utilisation de la technologie furtive a eu des répercussions considérables sur la lutte aérienne contemporaine. Les avions furtifs sont devenus une composante essentielle de la puissance aérienne, les pays investissant massivement dans le développement et l’acquisition de ces appareils. La capacité d’opérer sans être détecté a également entraîné des changements dans la stratégie de l’armée, en se concentrant davantage sur les attaques à longue portée et en utilisant des véhicules aériens sans pilote (UAV) pour la reconnaissance et la surveillance.

Cependant, la technologie de la furtivité n’est pas vraiment une solution miracle, et son efficacité est soumise à des restrictions. Les nouveaux systèmes radar, tels que les radars à balayage numérique actif (AESA), sont capables de détecter les avions furtifs à des distances beaucoup plus longues et avec une plus grande précision. En outre, l’utilisation de dispositifs infrarouges et visuels permet toujours d’identifier les avions furtifs.

Les technologies furtives ont eu un impact important sur la conception et l’efficacité des avions de combat , permettant aux avions d’opérer sans être détectés et d’exécuter des frappes de précision. L’intégration de la technologie furtive dans la conception des avions de chasse a nécessité de nouveaux matériaux, Sukhoi Checkmate-Su 75 de nouvelles techniques de conception et de nouvelles capacités de guerre électronique. L’application de l’avion furtif a changé le caractère du combat aérien, avec une concentration accrue sur les frappes à longue portée et les systèmes sans pilote. Malgré cela, les nouveaux systèmes radar et les nouvelles méthodes de détection continuent de remettre en cause l’efficacité de la technologie furtive.



Le tissage des liens sociaux au sein des communautés en France


La société française est marquée par une diversité de communautés, qu’elles soient basées sur des affinités culturelles, religieuses ou professionnelles. Au-delà de ces différences, ces communautés jouent un rôle crucial dans le tissage des liens sociaux. L’attachement aux liens communautaires renforce le sentiment d’appartenance, favorise la solidarité et contribue à la cohésion sociale. Dans cet article, nous explorerons les différentes formes d’attachement des liens sociaux des communautés en France et les avantages qu’ils procurent.

Les communautés en France offrent un espace d’échange et de partage où les individus peuvent trouver un soutien, une identité collective et une solidarité. Ces liens sociaux communautaires peuvent prendre diverses formes, allant des cercles familiaux et amicaux aux associations culturelles, religieuses ou professionnelles. Ces liens jouent un rôle essentiel dans le maintien du tissu social en favorisant l’entraide, l’intégration des nouveaux arrivants et le développement de projets communs.

Les communautés culturelles occupent une place importante dans le paysage social français. Elles permettent de préserver et de promouvoir les traditions, les langues et les coutumes propres à chaque groupe. Ces liens renforcent le sentiment d’appartenance et l’identité culturelle, en offrant un espace où les individus peuvent partager leurs expériences et se sentir compris. Les festivals, les célébrations et les lieux de culte sont autant de manifestations concrètes de cet attachement culturel.

Les liens sociaux au sein des communautés favorisent la solidarité et l’entraide. Les membres d’une même communauté se soutiennent mutuellement dans les moments de joie comme de difficulté. Ils mettent en place des réseaux de solidarité pour venir en aide aux plus vulnérables, partager des ressources et soutenir des initiatives locales. Les associations communautaires jouent un rôle majeur dans cet engagement en organisant des actions bénévoles, des collectes de fonds et des événements de sensibilisation.

L’attachement aux liens sociaux des communautés en France favorise également la diversité et l’ouverture d’esprit. Les interactions entre différentes communautés permettent de confronter les idées, de favoriser l’échange interculturel et de lutter contre les préjugés. Les rencontres et les collaborations entre communautés différentes contribuent à une meilleure compréhension mutuelle, renforcent la tolérance et enrichissent la société dans son ensemble.

Les liens sociaux des communautés en France sont un véritable trésor de capital social. Ils renforcent le sentiment d’appartenance, favorisent la solidarité, encouragent l’entraide et permettent de préserver et de promouvoir les identités culturelles. En favorisant la diversité et l’ouverture d’esprit, ces liens contribuent à une société plus inclusive et harmonieuse. Il est donc crucial de reconnaître et de valoriser ces liens communautaires, en soutenant les initiatives locales, en encourageant les échanges interculturels et en favorisant la collaboration entre les différentes communautés.



Les combats aériens dans la bataille de Normandie


La Seconde Guerre mondiale a été l’une des plus meurtrières de l’histoire de l’humanité, avec plus de 70 millions de morts. L’un des aspects essentiels de la bataille a été le combat aérien, qui a joué un rôle crucial dans l’identification de l’issue des batailles et des campagnes. Tout au long de la guerre, la technologie et les tactiques des avions ont évolué rapidement, et les aviateurs de chasse sont devenus les personnages les plus célèbres et les plus vénérés de l’affrontement.

On ne saurait trop insister sur l’importance des combats aériens pendant la Seconde Guerre mondiale. La puissance aérienne a été utilisée à de nombreuses fins, notamment pour les bombardements stratégiques, le soutien au sol, la reconnaissance et l’interception des avions adverses. La capacité à contrôler le ciel a donné un avantage définitif dans les batailles et a permis une plus grande polyvalence dans les opérations des services militaires. En particulier, l’énergie aérienne a joué un rôle vital dans la bataille d’Angleterre, la bataille de Midway et le débarquement en Normandie.

Au cours de la guerre, plusieurs avions ont été créés et utilisés pour les combats aériens, chacun ayant ses qualités et ses défauts. L’un des avions les plus célèbres de la guerre est le Messerschmitt Bf 109 allemand, qui était très manœuvrable et avait une vitesse supérieure à 400 miles par heure. Le Spitfire anglais et le P-51 Mustang américain, réputés pour leur rapidité, leur agilité et leur puissance de feu, ont également été largement utilisés.

Néanmoins, le succès des combats aériens dépend non seulement des avions eux-mêmes, mais aussi de l’habileté et du courage des pilotes de chasse. Ces pilotes étaient souvent de jeunes hommes, à peine sortis de l’adolescence, qui effectuaient des missions périlleuses au-dessus du territoire ennemi. Ils sont confrontés non seulement aux dangers de la cheminée ennemie, mais aussi à l’effort physique et mental que représente le vol à haute altitude pendant de longues périodes. Les pilotes qui ont le mieux réussi sont ceux qui ont perfectionné l’art du combat aérien, en combinant leur talent naturel avec un talent tactique, une conscience de la situation et des réflexes rapides.

Pour perfectionner le combat aérien, de nombreuses techniques ont été développées tout au long de la guerre. L’une des plus importantes était l’utilisation du balayage par les chasseurs, qui consistait pour une équipe de chasseurs à voler plus loin que le territoire ennemi, en engageant tous les avions ennemis qu’ils rencontraient par hasard. Cette technique permettait de mieux contrôler le ciel et d’empêcher l’ennemi de lancer des attaques surprises. Une autre technique clé était l’utilisation du « Thach Weave », une manœuvre défensive utilisée par les pilotes Us qui impliquait deux avions se déplaçant de manière croisée, rendant difficile pour les avions ennemis de se concentrer sur l’un d’entre eux.

En résumé, le combat aérien a été une composante essentielle de la Seconde Guerre mondiale, jouant un rôle crucial dans l’identification de l’issue des batailles et des campagnes. Les avions utilisés dans les combats aériens, les pilotes de chasse qui les pilotaient et les techniques mises au point pour perfectionner l’art du combat aérien étaient tous essentiels à la réussite de l’effort de guerre. La bravoure et l’habileté de ces aviateurs continuent d’être célébrées aujourd’hui, nous rappelant l’importance de la puissance des flux aériens dans les combats modernes.



Le mouvement de la modération de Turing


Mathématicien de langue anglaise, briseur de codes informatiques et fondateur de l’informatique personnelle, Turing a légué la chance de l’intellect artificiel à la science, ainsi qu’un critère d’intelligence pour la vision de l’imagination. Sa définition d’un appareil informatique largement répandu, nommé «la machine de Turing» en son honneur, établit des générations d’experts anxieux pour travailler à l’intérieur de la mission pour construire des ensembles de règles qui pourraient expliquer les processus de calcul de la pensée individuelle. Son «jeu d’imitation», parfois simplement appelé «le test de Turing», a mis à rude épreuve la compréhension des philosophes des idées, y compris «l’intelligence», la «conscience» et «l’esprit». Tout au long du 2ème conflit planétaire, Turing a été le meilleur cryptographe de Bletchley Park, où il a fait une grande participation au résultat des Alliés en aidant à casser le code populaire «Enigma» utilisé par les Allemands. Les emplois fondateurs de Turing se trouvent dans ses fameux morceaux de papier Computer Devices and Intelligence par lesquels il crée la requête «Les équipements peuvent-ils penser?». La réponse à ce type de préoccupation dépendra naturellement, en particulier, de ce que signifient les termes «machine» et «penser». Mais comme toute analyse des termes va probablement présupposer une réponse à la question au lieu de nous aider à l’examiner objectivement, Turing propose de remplacer le souci d’avoir un jeu vidéo hypothétique. Supposons, déclare Turing, que nous définissons un jeu à trois participants. Le joueur A doit toujours agir en tant qu’interrogateur, avec le but de votre activité à l’interrogateur serait d’imaginer les rapports sexuels des deux autres athlètes, dont l’un est un homme, l’autre une fille. Chacun des athlètes est dans des zones séparées et livre et reçoit des questions et des réponses via des terminaux de télé-variété. Pour la personne B, le sujet de l’activité serait de confondre l’interrogateur et de cacher l’identité personnelle de son sexe. Pour le joueur C, l’élément du jeu vidéo est d’aider l’interrogateur à spéculer correctement sur son sexe. De toute évidence, étant donné que l’interrogateur ne saura pas quel participant tente de l’aider et qui tente de le tromper, il doit être très rusé dans sa réflexion.