En parapente


Dans l’ensemble, on peut dire que j’adore tous les sports à sensation. Mais l’un d’eux m’a frappé un peu plus que les autres, au fil des expériences : le vol en parapente. J’avais déjà réalisé un vol en parapente en Ardèche il y a quelques années, mais le souvenir de ce jour était devenu un peu flou (il faut dire que je ne suis pas resté inactif, dans l’intervalle, niveau activités extraordinaires) : je me souvenais seulement du grandiose sentiment de plénitude qu’on éprouvait dans les airs et souhaitais réitérer cette expérience. Lors de mes dernières vacances, j’ai donc craqué et me suis offert un vol en biplace dans les Alpes de Haute-Provence. L’expérience est loin d’être aussi casse-cou que ce qu’on peut imaginer, en réalité. En tandem, on est au contraire bien installé sur un siège devant le pilote et on profite du paysage. Il y a bien un instant de tension au moment du décollage, certes, lorsque la voile se gonfle et qu’on doit galoper jusqu’à ce que les pieds ne sentent plus le sol. Mais ça ne dure au final qu’un instant, et dès que l’aile s’élève, on se retrouve assis dans son siège, aux premières loges ! Et dès que les pieds délaissent le sol, on se sent envahi par un immense sentiment de sérénité. On se laisse faire et porter par les courants ascendants. Un vent un peu plus fort et on s’envole encore plus haut. L’impression est étrange, très reposantte aussi. Et notre monde est magique, contemplé d’en haut : on a même parfois l’impression d’être dans un rêve. Mais toute chose a une fin, et les 20 minutes du vol s’écoulent si vite qu’il faut déjà redescendre vers le sol. L’atterrissage est tout aussi doux. Cela paraît même assez facile, à vrai dire. J’ai même éprouvé, l’espace d’un instant, une envie subite de passer le brevet. Mais pratiquer cette activité en solo me freine un peu, je dois dire. Parce que ce n’est tout de même qu’à un morceau de toile qu’on contrôle avec une poignée de ficelles qu’on doit la vie, quand même ! Et on a vite fait de se casser une jambe, voire pire. Mais pour ceux qui hésitent à goûter au vol en parapente, la question ne se pose pas : le vol en tandem est vraiment sûr. Et au-dessus d’un beau paysage, l’expérience est résolument extraordinaire à vivre. Voici le lien vers le vol que je me suis offert dans les Alpes de Haute-Provence. Davantage d’information sur ce baptême en parapente aux Estables en surfant sur le site internet de l’organisateur.



Le risque cyber est « évolutif », alors que le risque industriel est « stable »


L’événement propre au risque Industriel est intrinsèquement stable par nature : un incendie reste un incendie, une explosion reste une explosion, un bris de machine reste un bris de machine, une tempête reste une tempête, une erreur de conception reste une erreur de conception… A l’inverse, le risque Cyber est évolutif par nature. Nous ne pouvons pas anticiper ce que seront demain ni ses origines, ni ses conséquences. Il évolue sans cesse depuis le développement du numérique. Aux risques informatiques des années 80/90 et la crainte du virus se sont substitués les risques digitaux et les menaces Cyber. Tentaculaire, le numérique a infiltré progressivement tous les secteurs d’activité. Il interconnecte tous les acteurs de l’économie et les rend de fait interdépendants. L’évolution permanente du secteur numérique est telle qu’il est impossible de se projeter à plus de 10 ans. Dans quel monde vivrons-nous avec le déploiement de l’Intelligence Artificielle, les Smart City, les transports autonomes ? Évolutif, le risque Cyber est aussi mouvant, multiple et multiforme. Il en est de même au niveau des menaces, crimes organisés, concurrents, états, pirates informatiques ; comme au niveau des motivations, financières, espionnage ou simple volonté de nuire. Il est pour l’essentiel attaché à la malveillance aux motivations très diverses. Comment, dans ces conditions, pouvoir prétendre maîtriser ce risque ? La maîtrise ne peut être qu’éphémère, car mise à mal par l’évolution permanente des organisations, des systèmes d’informations et la mise en lumière de nouvelles vulnérabilités révélées du fait de moyens d’attaques de plus en plus puissants.