Des anchois de choix : les boquerones


A l’occasion d’un cours de cuisine la semaine dernière, j’ai découvert un nouvel aliment, tellement tendre qu’il fond dans la bouche : les boquerones. Des anchois qui ont une saveur délectable, légèrement sucrée mais sans une forte odeur de poisson. Si, comme moi, vous êtes sans cesse en quête de nouveautés, en voici une qui vous pourriez ajouter à votre arc culinaire. A condition, évidemment, de pouvoir en trouver, ce qui ne semble pas si simple. Après avoir parcouru quelques étals à poissons, il semble bien que ces petits poissons à la peau argentée soient assez difficiles à trouver. Et j’ai fini par comprendre pourquoi. Ces anchois proviennent principalement de la mer Cantabrique, située dans l’Atlantique le long de la côte espagnole. Au lieu d’être conservés dans du sel comme la plupart des anchois, les boquerones sont habituellement marinés dans de l’huile d’olive ou un léger mélange d’huile et de vinaigre. Ils sont généralement plus dodus que les anchois de Méditerranée et ont une saveur délicieuse. Ils se détériorent rapidement, il est donc important de les conditionner dès qu’ils sont débarqués. Leurs filets sont prélevés manuellement, avant d’être nettoyés, salés et conservés dans de l’huile d’olive, nature ou avec du vinaigre. Malheureusement, leur goût les a rendues très populaires, et cette popularité a un prix. Malgré les réglementations gouvernementales destinées à limiter la pêche dans la région, le nombre de boquerones a nettement diminué. Il est donc régulièrement interdit de les pêcher dans cette partie de l’océan afin de les laisser se reproduire. Si vous ne parvenez pas à en trouver, il est cependant possible de trouver des anchois venant d’ailleurs préparés comme les boquerones. Je ne sais pas trop ce que donnent ces simili-boquerones, mais en ce qui concernent les originales, je vous les recommande vivement, si vous en avez l’occasion. C’est de loin le mets que j’ai préféré lors de ce cours de cuisine, qui comportait pourtant son lot de bonnes surprises (entre autres, une daurade à plat, jambon cru et basilic à la salsa tomato dont je me souviendrai longtemps). Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste de ce cours de cuisine à Paris.

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TIG : les efforts entrepris par les tuteurs doivent être valorisés


Le Tuteur joue un rôle déterminant dans l’accueil de la personne condamnée et la réussite du TIG. Il accomplit une tâche centrale dans l’accompagnement et l’encadrement. L’engagement en faveur du TIG repose trop souvent sur l’implication d’une seule personne ou de relations interpersonnelles, qui s’épuise au gré du temps et des changements. Ce partenariat fragile est également mis à mal en raison du manque de reconnaissance et de valorisation des tuteurs. La valorisation des efforts entrepris étant une dimension fréquemment sous-estimée de cette dynamique, l’agence sera en mesure de créer et délivrer un « label » d’engagement citoyen ainsi que des modèles de lettre de félicitations ou de témoignages de satisfaction au bénéfice des services d’État, collectivités territoriales, associations ou personnes morales de droit privé. La loi prévoit un compte personnel d’activité (CPA) comprenant un compte d’engagement citoyen (CEC) ainsi qu’un compte personnel de formation (CPF). Le CEC reste ouvert tout au long de la vie et récompense les activités bénévoles ou de volontariat, permettant d’acquérir, les 20 h inscrites sur le compte. Il est à ce jour, limité aux activités extérieures (service civique, réserve militaire, réserve civile…) à l’exception de celle de maitre d’apprentissage, qui s’exécute dans l’entreprise (article L62-23-5 du code du travail). Il y a lieu de modifier la loi pour faire en sorte, qu’une activité interne de tutorat en faveur du TIG, soit, au titre du CEC, assimilée à celle de maitre d‘apprentissage. Elle aurait pour intérêt, d’une part de permettre la rémunération du tuteur suivant les conditions de droit commun et d’autre part d’alimenter le compte personnel d’activité.