Petits plaisirs américains


Je me suis un peu tâté avant de rédiger ce billet : il peut être un peu choquant pour quelqu’un qui ne jure que par la famille. Mais c’est quand même mon blog, et je fais donc ce que je veux avec mes cheveux. Il y a quelques jours, j’ai participé à un incentive à les Etats-Unis lors d’un incentive, et je dois dire que ça m’a fait un bien fou. Ce voyage visait à rétribuer une saison d’activité pas facile, et ce déplacement m’a permis de couper un peu avec le boulot. Je suis même sûr que si mon employeur n’avait pas organisé ce voyage, j’aurais peut-être pris quelques jours de congés. De manière générale, je pense que le travailest important pour le moral. Mais je pense également que, des fois, il est utile de prendre du recul. Et la meilleure manière d’y parvenir, dans ces cas-là, reste encore de prendre l’avion afin de découvrir une nouvelle destination. C’est d’ailleurs assez étrange, de voir comme ma opinion a changé au fil du temps. A mes débuts, j’avais tendance à penser que les voyages incentives se résumaient à de simples déplacements professionnels. Ce qui n’est pas faux, quand on y penseMais il y a tout de même moyen d’en profiter au même titre que des vacances personnelles. Ces vacances se font évidemment entre collègues, et non en famille, mais c’est là aussi un avantage, d’une certaine façon. Il y a en effet pas mal d’activités qu’il n’est plus possible d’accomplir, à partir du moment où l’on a des mioches. Et si je n’appréciais pas les incentives lorsque j’étais célibataire, j’ai découvert qu’ils sont un bon moyen de faire tout ce qu’on ne peut pas faire en famille. Cela permet d’évacuer la pression du cadre familial et de repartir du bon pied avec les siens aussi. Je tiens à préciser que j’adore ma famille, mais je considère qu’à certains moments, ça ne peut qu’être positif, de faire une pause. Histoire de mieux en profiter lorsqu’on revient. On peut avoir une vie de rêve, cela ne change rien : on finit par perdre ce fait de vue, et même à s’énerver pour un rien. Il est donc vital dans ces moments-là de faire une virée afin de remettre les choses à plat. Voilà pourquoi j’ai attendu avec impatience cet incentive aux USA m’a bien plu, tant pour le voyage que pour ses activités. Je vous mets en lien l’agence qui l’a mis en place. Dites-le à votre employeur : les incentives, c’est bon pour préserver l’unité familiale. Pour plus d’informations, allez sur le site de ce voyage à la Nouvelle Orléans et trouvez toutes les infos.



Le pari de la livraison gratuite


Il y a beaucoup à faire depuis le moment où vous cliquez sur «Passer votre commande» sur Amazon.com jusqu’au moment où cet article arrive à votre porte un jour ou deux plus tard. Il y a des travailleurs d’Amazon qui doivent prendre l’article dans la corbeille où il est conservé, des employés qui le mettent dans une boîte et des personnes qui conduisent les camions (ou pilotent les avions) qui transportent cette boîte de l’entrepôt à un centre de tri du transporteur qui vous le livrera. Bien que ces travailleurs ne paient pas forcément beaucoup d’argent – Amazon a révélé la semaine dernière que la rémunération médiane de ses employés était de 28 466 $ – la livraison de ces forfaits est une proposition coûteuse. En 2017, Amazon a dépensé 21,7 milliards de dollars en frais d’expédition, indique son dernier rapport annuel, soit près du double du montant dépensé en 2015. Certains de ces coûts sont sans doute dus au fait que Amazon dépense beaucoup d’argent pour envoyer des colis gratuitement pour 100 millions d’euros. Membres de choix dans le monde entier. C’est, à certains égards, une stratégie intelligente. Les premiers clients sont tellement habitués à la gratuité expédition qu’ils commencent tout juste à acheter tout sur Amazon. «Ils essaient de vous faire aimer la commodité», m’a dit David Vernon, analyste chez Bernstein. «Une fois qu’ils ont cette Prime ID coincée dans votre portefeuille et que vous commencez à appuyer sur le bouton d’achat, êtes-vous vraiment attentif au prix que vous payez? Mais beaucoup de ces clients pourraient être des clients principaux non rentables comme moi. Même si je paie la cotisation annuelle Prime, je retourne tellement de commandes que je ne suis pas convaincu que cela couvre mes frais d’expédition. Au cours des deux dernières semaines seulement, j’ai commandé et retourné deux articles, ce qui signifie qu’Amazon a payé pour expédier le colis quatre fois de suite et n’a obtenu aucune vente. Au fur et à mesure que les coûts de transport augmentent, Amazon pourrait trouver de plus en plus de ses clients également non rentables. C’est peut-être pour cette raison qu’Amazon semble proposer davantage de moyens pour amener ses clients et ses vendeurs à subventionner le coût de la livraison gratuite. Jeudi, lors de la conférence téléphonique sur les résultats trimestriels de la société, Amazon avait annoncé une augmentation des coûts de production. Les abonnements Prime annuels passent de 99 $ à 119 USD, à compter du 11 mai. L’augmentation des coûts est de 100 millions d’articles disponibles pour une expédition de deux jours, contre 20 millions en 2014, a déclaré Brian Olsavsky, directeur financier d’Amazon, à l’appel. . En janvier, Amazon a également augmenté les honoraires du vendeur pour diverses catégories de vêtements; l’an dernier, il avait augmenté les frais des vendeurs de livres et de vidéos.