Récemment, je me suis rendu à un congrès qui avait lieu à Madrid, il y a quelques jours, , où j’ai entendu une personne qui défendait l’idée que le libre marché, est en fin de compte l’instigateur des problèmes que nous rencontrons. Un un Chinois lambda ne se montrerait sans doute un propos bien différent. Dans son pays, la croissance hallucinante la conséquence du libre-échange. Et cela va même plus loin : à l’heure actuelle, beaucoup de pays en voie de développement ne bénéficient pas encore assez de libre marché. La manière dont les élites politiques s’évertuent à neutraliser le libre marché dans des pays en développement montre bien quelle est la perte personnelle qu’ils ont à subir. Un Mexicain ne s’en porterait que mieux, s’il avait l’opportunité de choisir sa compagnie de téléphone dans un libre marché ? Un agriculteur d’Afrique s’appauvrirait-il si l’Union Européenne adoptait franchement pour le libre marché et mettait fin aux subventions faites à sa propre agriculture. Le Nigérien moyen adorerait sûrement pouvoir fonder développer sa boîte sans être contraint d’arroser de bakchichs. Un agriculteur congolais ne serait-il pas intéressé à l’idée de détenir un tracteur, sans craindre de le perdre pour une raison complètement despotique. Pour la grande majorité de l’économie mondiale, davantage de libre marché constitue en réalité un fantasme, celui de pouvoir choisir où l’on souhaite aller et venir et ce que l’on veut commercer, sans qu’il y ait des politiques qui favorisent leurs propres intérêts au-dessus de ceux de la population. En réalité, et ce séminaire à New York , ce sont surtout les occidentaux qui renient l’idée du libre marché. Cette révulsion s’exprime d’un certain nombre de manières, en érigeant notamment le protectionnisme comme unique moyen de protéger les citoyens et les entrepreneurs contre la concurrence effroyable des autres pays. Mais que cette concurrence « bestiale » avec un plus grand choix et de prix compétitifs, est la plupart du temps passé sous silence.
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